Avantage de la Méthode :
Utilisée depuis presque 50 ans, cette méthode est relativement fiable et éprouvée. Elle offre un recul important qui, grâce à des séries temporelles longues, permet de mettre en évidence l’évolution de la présence des différents pollens depuis de nombreuses années. Elle permet également d’alimenter les systèmes d’information pollinique à l’échelle nationale, via des modèles de prévisions à une échelle approximative départementale.
Inconvénients de la Méthode :
La temporalité : Les cylindres sur lesquels les pollens viennent s’impacter sont analysés une fois par semaine produisant, de fait, un décalage temporel de la mesure et donc pas de temps réel. Ces interventions humaines nécessitent également des ressources humaines formées et extrêmement pointues, qui représentent un coût d’opération important, rendant un déploiement massif de proximité impossible.
La méthode : Même si elle reste la méthode « historique », elle comporte de nombreux biais. En premier lieu, la densité faible du réseau de capteurs (seulement 70 en France, soit moins d’un par département), ce qui est notoirement insuffisant quand on sait que les pollens sont sujets à des phénomènes extrêmement locaux dans leur mode d’émission.
Le positionnement des capteurs, plutôt éloigné des sources d’émissions et à des hauteurs où la densité de pollen est beaucoup moins importante, pose aussi question par rapport au ressenti à hauteur d’homme des allergiques.
Enfin, la méthode induit une marge d’erreur non négligeable et admise dans les mesures en faible densité (aux alentours de 250%) et de l’ordre de 20 % pour les fortes quantités. Cette limite est due à la méthode de comptage partiel des bandes horaires et aux méthodes statistiques utilisées.